Intervention
extraite de notre forum de discussions HABARI Bonjour! Les Comores en tant que société matrilinéaire, ont la charge de chercher comment cerner les problèmes de la femme comorienne, y compris principalement le droit de la femme comorienne, pour savoir comment les résoudre se repose aux les épaules de toutes et de tous les Comoriens sans exception. Un homme aux Comores se marie et vive au sein de la famille de sa femme. Par conséquence, ses enfants connaissent mieux leurs cousines et cousins maternels beaucoup plus que leurs cousines et cousins paternels. Dans une famille pareille, quelque fois, les sens de frère et cousin ou de soeur et cousine entre les frères et cousins ou entre les soeurs et cousines se mélangent sans que quelqu’un se fait des soucis linguistiques pour les différentier. Un comorien considère son frère et son cousin, par exemple, comme deux de ses frères sans beaucoup penser à faire la distinction linguistique qui pourrait exister sur ces deux mots. De même, une comorienne considère sa soeur et sa cousine comme deux de ses soeurs sans penser à faire la distinction linguistique qui pourrait exister sur ces deux mots. Ce genre de fusion entre frère et cousin ne doit jamais être manipulée, en aucun cas, par les uns contre le droit de l’enfant aux Comores. En outre, dans une famille maternelle pareille, le rôle du père est souvent remplacé ou même marginalisé par le rôle de l’oncle maternel, le MDJOMBA ou MWANAGNA MMANGU. C’est ce dernier qui s’en occuperait, en premier lieu, de la vie de sa soeur et de la vie des enfants de cette dernière: y compris leurs éducations, leurs circoncisions, leurs acculturalisations, leurs enterrements, leurs mariages, etc. A ce niveau, toute pensée au droit de la femme comorienne doit aussi comprendre le droit de l’enfant comorien lequel se repose, non seulement aux épaules de l’oncle, mais également aux épaules du mari et de toute la société comorienne. L’émancipation de nos soeurs, de nos cousines, de nos femmes, de nos mères, de nos voisines dans une société maternelle comme la nôtre peut être considérée comme un point de départ sur toute recherche concernant leur acquisition de droit de femme. Cette émancipation peut se baser sur leur alphabétisation avec laquelle elles assureront une meilleure connaissance sur (a) leur milieu de vie; (b) leur santé et la santé de leurs enfants pour les mieux éduquer; (c) et une meilleure initiation de leurs droits et de leurs devoirs dans les sociétés où elles vivent pour qu’elles arrivent à y bien intégrer et à bien participer à ses décisions sociales, économiques et politiques vitales. Jusqu’au moment où, un changement de société maternelle au société paternelle voit le jour chez nous, signalé déjà par les couples comoriens qui viennent de la Diaspora, lesquels préfèrent construire leurs propres maisons loin de leurs familles étendues, pour y vivre librement avec les nouvelles familles qu’ils vont formées. Avant qu’un tel changement d’une société paternelle arrive chez nous pour nous forcer à réclamer d’autres droits paternels aux Comores, nous pouvons aujourd’hui, nous concentrer au problèmes d’une société maternelle qui menacent notre pays pour réclamer, à côté du droit de la femme comorienne, (i) les droits sociaux de nos frères, de nos cousins, de nos mariés qui vivent au sein des familles de leurs femmes; (ii) les droits de tous les comoriens mis dans un seul panier pour être piétinés par nos politiques. Pour assurer une acquisition d’une bonne génération dans une société modérée, une solution est déjà envisagée par le Prophète Muhammad (que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui) laquelle se résume en son encouragement de bien choisir le partenaire de la vie. Car, l’homme heureux avec sa femme dans la vie mondaine serait parmi les hôtes du Paradis. D'après 'Abû Hurayra (qu'Allah soit satisfait de lui), le Prophète (pbAsl) a dit: "La femme est demandée en mariage pour l'une des quatre qualités suivantes: sa richesse, sa noblesse, sa beauté et sa piété. Choisis la pieuse; pour acquérir la félicité". Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: http://hadith.al-islam.com/bayan/display.asp?Lang=frn&ID=831Pacifiquement, Abdou Saïd Houmadi.
|