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Société et tradition
aux Comores |
Vêtements |
Comment nous nous habillons Aux Comores, chaque rang social a sa manière de s'habiller.
Parmi les éléments vestimentaires on distingue :
- le mawuwa, c'est un pagne porté par les femmes lors des
cérémonies,
- le kofia, c'est un bonnet généralement blanc et brodé de
fils d'or. Les motifs sont divers, versets du coran ou motifs géométriques.
- le kandu, c'est un boubou d'homme, parfois brodé au col et
aux manches,
- le djoho, manteau noir ou bleu marine porté par dessus le
kandu et richement décoré de broderies de fil d'or, c'est le costume le plus prisé,
réservé à une élite,
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- le bushuti, autre sorte de manteau, cette fois taillé dans un
tissus très fin et lui aussi richement brodé,
- le Mharuma, c'est une écharpe jetée sur l'épaule et qui est
le signe distinctif des Mrumdzima (notables ayants fait le Grand Mariage),
- le bwibwiyi, voile de tissus noir porté par les femme,
- et enfin le sahare na soubaya, qui sont un ensemble constitué
d'un pagne et d'un châle richement décoré.
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Le chiromani
C'est une étoffe provenant d'Afrique qui symbolise les
femmes anjouanaises car elles ont été les premières à le porter dans l'archipel.
Aujourd'hui toutes les femme comoriennes en portent et il est devenu à la fois un signe
de reconnaissance pour les comoriens vivant à l'étranger et le symbole de la femme
comorienne pour le monde extérieur. |
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Le chiromani fait parfois l'objet de scandale dans les
famille. Toutes les années les hommes sont victimes de pression à chaque nouveauté,
malheur à celui qui n'a pas d'argent pour offrir la dernière mode à sa compagne.
Les vêtements traditionnels de l'homme
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Ces vêtements se portent surtout lors des cérémonies de
mariage. Nous les avons hérités de l'époque du sultan d'Anjouan. Le sultan était un
métis d'arabes originaires d'Iran et de bantous venus de Dar Es Salam. |
L'homme qui se marie est coiffé du Nkemba, c'est une sorte
de turban. Il porte le kandu, boubou que l'on met pour aller à la mosquée. Par dessus il
enfile le djoho, grand manteau brodé de fil d'or. Il passe le Djambia à sa ceinture,
c'est un poignard d'argent dans un étui sculpté et porte sur l'épaule l'oupanga, une
épée d'argent également sculptée. Enfin il passe autour de son cou un gros collier de
fleur appelé moihouwatavoua. |
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On trouve ces objets dans certaines maisons qui sont les
gardiennes de la traditions comme la maison Toyfa à Domoni dont toutes les pièces sont
sculptées. L'homme qui veut se marier et ne possède pas ces objets peut alors les louer. |
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