|
Histoire des Comores |
Histoire de l'Aviation
aux Comores
mise à jour 04/12/2011 |
Péripéties aéronautiques
Air Comores est fondée dans les années 50 par Yves Lebret, un des derniers
grands aventuriers de l’histoire de l’aviation dans l’océan Indien, décédé
en mai 2002. En 1974, la compagnie est nationalisée par le président Ahmed
Abdallah. Le dernier appareil à avoir porté ses couleurs aura été un Fokker
27 au début des années 80. Depuis le début des années 90, l’archipel a été
la proie d’escrocs du ciel. En 1994, c’est l’affaire Rowland Ashley. Puis,
entre en scène Thomas Grothe. Venu officiellement pour rétablir les liaisons
inter-îles pratiquement interrompues depuis la disparition d’Air Comores, il
finit par se lancer dans le long-courrier. Continental Wings of Comoros puis
Massiwa Air seront des flops retentissants qui laisseront sur le tarmac des
centaines de passagers. Depuis qu’Air France puis Corsair ont supprimé de
leur programme l’escale de Moroni, les Comores étaient pratiquement privés
de liaisons long-courrier vers l’Europe. L’arrivée d’Air Bourbon le 23 juin
2004 a comblé le vide : Air Bourbon lance sa cinquième destination Paris -
Moroni une fois par semaine. 7 juillet 2004 : Un HS.748 aux couleurs de
Comores Aviation s’envole de Mayotte avec à son bord 40 passagers. A Moroni,
la correspondance est assurée avec l’A.340 d’Air Bourbon. 27 juillet 2004 :
Création de Air Comores International dont Air Bourbon détient 40% du
capital.
L'embellie est de courte durée puisque dès la fin 2004 Air Bourbon cesse
toute activité et se trouve en liquidation.
Les Avions et les Compagnies
aériennes Aux Comores
Air Comores (probablement la plus grosse
collection d'avions différents et de logos différents)
Société Nationale des Transports Aériens - 1963-1997 - Reorganisée en 1975.
Nationalisée en 1977
  
DOUGLAS C-47
DOUGLAS C-54A (DC4) D6-CAA
(D6-CAB, D6-CAC)
  
DOUGLAS C-54 F-BBDA
DOUGLAS C-54 F-BBDR
  
DOUGLAS C-54A F-BRHE / D6-CAC
NORD N-262 Mohawk 298 F-BPNY
  
Fokker F-27 D6-CAI
BOEING 737 SE-DLP
Aviation Militaire Comorienne

SIAI SF.260WC Warrior D6-ECD
Autres avions militaires Comoriens :
D6-ECA:
Cessna 402 Utililiner
D6-ECB (ex F-OCEN Air Comores), D6-ECC:
Douglas C-47 Dakota
D6-ECD, D6-ECE, D6-ECF:
SIAI SF.260WC Warrior
D6-ECB:
SNIAS SN.601 Corvette
D6-MAA, D6-MAA: SNIAS AS 350 Ecureuil
Utilisateurs privés aux Comores "Island Associates" (1980-1991??)
D6-CAD D6-CAE D6-CAF D6-CAG D6-CAH:
DOUGLAS C-47B Dakota
Comores Aviation (2001-)
KR - KMZ
 
ATR-42 ZS-OZX
Hawker Siddeley HS-748 ZS-TPW
Autres avions enregistrés :
ZS-AGB
Comores Air Service (1996-)
Baptisée à l'origine Aéro Comores

LET 410 UVP D6-CAN
Autres avions enregistrés : ZS-OEH
(Fockker 27.100, 10152 loué à Luft Africa)
Indian Ocean
Airways (2001)
Continental Wings Comores Airlines (2001-2002)
 
BOEING 747-SP D6-OZX
Air Bourbon (2004-2004)

Air Comores International (2004)
Compagnie virtuelle, n'a jamais volé

Accidents D'Avion aux Comores:
Date of Accident:27 January 1968

Airline:Air Comores
Aircraft:de Havilland Heron 1B
Location:Moroni, Comoros Islands
Registration:F-OECD
Fatalities:15:16
Year built:1954
MSN: 14040
Accident Description:The aircraft impacted approach lights during
landing after falling below the glideslope.
Airplane damage:Written off
Phase:Landing
Nature:Scheduled Passenger
Narrative:
The Heron touched down on the right side of the runway in a right wing
low attitude. The aircraft became airborne again and the left aileron
struck a light at the right side of the runway. The plane climbed nose
high with full flaps and crashed into rocks and plunged into the sea.
Date:10 MAR 1981

Type:Breguet 1150 Atlantic
Operator:Aeronavale
Registration: 29
Msn / C/n: 29
Total:18 fatalities / 18 on board
Airplane damage:Written off
Location:Moroni (Comoros)
Phase:Unknown
Nature:Military
Narrative:Crashed.

Robert Galley remet les médailles a titre posthume aux victimes de
l´accident d´un Breguet Atlantic près de Moroni (Comores). - 1981
Photo: GABY LE CAM - L´aventure Carto - 1987 - 150 ex. |

Commémoration - juillet 2006 |
Cérémonie commémorative du crash de l’Atlantic (10 mars 1981)
Le navire
militaire le "La Grandière" a fait escale le 12 juillet au port de Moroni. A
cette occasion, une commémoration a eu lieu le lendemain en mémoire des
victimes du crash de l’avion militaire français Bréguet Atlantic n°29, lors
d’une mission le 10 mars 1981. En présence du Ministre de l’Education
nationale (qui assurait le remplacement du chargé de défense), du Chef d’Etat-major
de l’armée comorienne, et du Commandant de la marine française de la zone
Océan Indien, l’Ambassadeur de France, M. Christian Job, a rendu hommage aux
18 membres d’équipage morts au cours de cette mission.
Dans l’après-midi, une remise de
distinctions honorifiques a eu lieu à bord du "La Grandière". Le
Lieutenant-colonel Dominique Meyer-Bisch a été ainsi nommé au grade de
Chevalier de la Légion d’Honneur par l’Ambassadeur M. Christian Job, et le
Commandant en Second du navire, Frank Schaller, au rang d’Officier de l’Etoile
de Grande Comore, par le Sultan Saïd Ali. Le navire est reparti au lendemain
de la fête nationale.
Source : site de l’ambassade de France aux Comores
http://www.ambafrance-km.org/article.php3?id_article=356 (janvier 2007)
Date
of Accident:23 November 1996

Airline:Ethiopian Airlines
Aircraft:Boeing 767-260ER
Location:Comoros Islands,
Madagascar
Registration:ET-AIZ
Previous Registrations:N6009F
Flight Number:961
Fatalities:125:175
MSN:23916
Line
Number:187
Engine Manufacturer:Pratt & Whitney
Engine Model:JT9D-7R4E
Year
of Delivery:1987
Airplane damage:Written off
Phase:Approach
Nature:International Scheduled Passenger
Accident Description:The aircraft
was operating a scheduled passenger flight from Addis Ababa to
Abidjan, via Nairobi, Brazzaville, and Lagos. Shortly after entering
Kenyan airspace, three men seized the aircraft and demanded to be
flown to Australia. Approaching the Comoros Islands, a group of
islands off the coast of Africa near Madagascar, the aircraft began
to run out of fuel. Despite orders from the hijackers to continue
the flight to Australia, the Captain attempted to carry out an
emergency landing at the airport on the island of Grande Comore.
Shortly before landing, the aircraft ran out of fuel, and the
Captain was forced to attempt to ditch the aircraft into the shallow,
sheltered waters about 500 meters off Le Galawa Beach. As the
aircraft came closer to the water, the hijackers began to physically
assault the flight crew, causing the aircraft to bank left, the left
engine and wingtip to strike the water, and the plane to break up
and crash.
A couple celebrating their honeymoon on Grande Comore captured the
aircraft's final seconds of flight, along with its subsequent crash,
on video.
Date
of Accident:27 December 2002

Airline:Ocean Airlines
Aircraft:Let 410
Location:Anjouan, Comoros Islands
Registration:9XR-RB
Previous Registrations:---
Flight Number:---
Fatalities:1:16
MSN:
810636
Line
Number:---
Engine Manufacturer: 2 Walter M-601D
Engine Model:---
Year
of Delivery: 1981
Airplane damage:Written off
Phase:Approach
Nature:Passenger
Departure airport:Moroni Airport
Accident Description:The aircraft
crashed into the sea while on approach to Anjouan's Ouani Airport in
heavy rain and wind.
Date of accident:09 avril 2007

Avion:Let L410-UVP
Lieu:Ouani, Anjouan (Comores)
Immatriculation:D6-CAK
Sortie de piste au décollage d'un avion de Comores Aviation
Ouani (Anjouan/Comores) - Un avion de la compagnie aérienne comorienne
Comores Aviation a fait une violente
sortie de piste après avoir raté son décollage de l'aéroport régional
d'Ouani sur l'ile d'Anjouan (Comores) sans heureusement faire de victimes ni
même de blessés graves.
L'avion, un Let L410-UVP, immatriculé D6-CAK (photo ci-dessous), vol KR611,
qui devait effectuer la liaison entre l'aéroport régional d'Ouani et
l'aéroport régional Bandar Es Eslam de l'ile de Mohéli (Comores) avec 13
passagers et 2 membres d'équipage à bord, était au décollage, vers 11h30,
heure locale, lorsque pour des raisons qui ne sont pas encore connues,
l'appareil n'a pu décoller et est resté au sol, dépassant le bout de piste
et s'arrêtant dans l'herbe du lit d'une rivière bordant la cloture de
l'aéroport.

Il n'y a eu qu'un blessé léger malgré la violence de l'impact mais les
dégâts sur l'appareil sont conséquents. Les passagers ont évoqués la lenteur
des secours venus tardivement les secourir. Il semble que cet accident soit
du à une défaillance technique d'un des deux moteurs au moment du décollage
mais rien actuellement ne permet de l'affirmer avec certitude. Une enquête
va être ouverte par les autorités comoriennes.
UNION DES COMORES
Unité- Solidarité- Développement
ILE AUTONOME D’ANJOUAN
Solidarité- Justice- Travail
MINISTERE DE LA COOPÉRATION DÉCENTRALISÉE, DE L’ENVIRONNEMENT, DU
TRAVAIL, DES POSTES ET TÉLÉCOMMUNICATIONS, CHARGÉ DU TOURISME
NOTE CONJOINTE
Du Ministre de l’Intérieur et Du Ministre des Transports
AU
Directeur Général de l’Aviation Civile Comorienne.
MORONI
N° : 07/ /MIDCRI
Objet : Préavis de Fermeture de l’Aéroport de Ouani
Monsieur,
La situation politique qui prévaut actuellement aux Comores, crise
instaurée par l’Union des Comores contre l’Île Autonome d’Anjouan,
impose certaines précautions d’usage et d’autodéfense qui font que les
Autorités de l’Île Autonome d’Anjouan se doivent d’agir en conséquence
pour prévenir toute situation à même de porter atteinte à la sûreté
d’Anjouan et à ses habitants.
Aussi, soucieux de garantir du mieux qui se peut les intérêts majeurs
de l’Île Autonome d’Anjouan et des âmes qui y vivent, les Autorités
compétentes ont constaté les faits et anomalies ci-après, faits et
anomalies qui exigent la suspension immédiate de toute desserte
aérienne à l’aéroport d’Ouani.
En effet, il n’est de secret pour personne que l’Union des Comores
menace d’envahir militairement l’île et comte tenu du fait avéré que
le Président SAMBI ne respecte aucun texte, aucune prérogative et
aucune loi qui porte atteinte sa volonté délibérée de mettre à genoux
l’Île Autonome d’Anjouan, il appartient aux Autorités de l’Île
Autonome d’Anjouan de prendre les dispositions nécessaires pour
garantir la sécurité des Anjouanais.
Au stade actuel de la crise, personne au monde n’est en mesure
d’assurer que l’Union des Comores ne procédera pas à une attaque
contre Anjouan par air ou par mer. C’est donc en toute légitimité que
les Autorités de l’Île Autonome d’Anjouan, préférant concentrer leurs
forces au port et sur le long des côtes de l’île, ont pris la décision
de fermer jusqu’à nouvel ordre l’aéroport de Ouani et ce, pour éviter
un éparpillement des moyens défensifs présents dans l’île.
D’autre part, il est à noter que cette même situation conflictuelle
entretenue quotidiennement par les menaces répétées du Président de
l’Union des Comores, a amené les Autorités de l’Île Autonome d’Anjouan
à réquisitionner de plein droit les bâtiments de l’aéroport de Ouani
pour en faire une base arriérée logistique et stratégique.
Outre cela, les anomalies, les disfonctionnements de tous genres et le
non-respect ders procédures et de certaines dispositions
internationales font que la sécurité technique des avions qui
desservent Anjouan, aux premiers desquels COMORES AVIATION, n’est pas
garantie car n’étant pas aux normes requises exigées en la matière.
C’est donc en toute légitimité que les Autorités de l’Île Autonome
d’Anjouan estiment à juste titre qu’il est grand temps qu’une enquête
soit diligentée pour faire toute la lumière sur le crash du LET 410
survenu au décollage à l’aéroport de Ouani afin de déterminer
les causes de cet accident qui reste jusqu’à ce jour non
élucidées. Ce n’est qu’ensuite que les sanctions qui s’imposent
peuvent être prises contre la Compagnie Comores Aviation dans le cas
où elle sera déclarée responsable. En tout étant de cause, des
dispositions draconiennes doivent être prises pour que pareil drame ne
se renouvelle à l’avenir.
Il va de soi que la carcasse laissée en évidence et pour compte sur le
parking de l’aéroport de Ouani ne fait que donner une mauvaise image
du pays et ce comportement irresponsable de Comores Aviation résulte
en fait comme de la pure provocation compte tenu du délai qui lui a
été donné.
Sur un autre registre, il convient de souligner que dans le souci de
prévenir tout drame susceptible de porter atteinte à la sécurité des
passagers et du personnel navigant, il est urgent d’entamer une
enquête sur le LET 410 en service et ce, au vu et au su des anomalies
relevées ici et là.
En effet, les Autorités de l’Île Autonome d’Anjouan sont en droit de
se poser des questions quant à la navigabilité de cet aéronef étant
entendu que ce dernier est maintenu en vol par la récupération des
pièces de l’autre LET cloué au sol. C’est là un genre de cannibalisme
de mauvais aloi qui ne présage rien de bon en matière de sérieux et du
respect des normes draconiennes qu’exige le maintien en service de
tout matériel volant. A cela, il faut ajouter le fait incontestable
que l’entretien d’un appareil se fait obligatoirement dans un atelier
agrée par le constructeur en l’occurrence LET en Tchécoslovaquie.
C’est loin d’être le cas pour ce qui est de l’appareil de Comores
Aviation.
Il est à rappeler aussi que les Autorités de l’Île Autonome d’Anjouan
ayant l’ambition de respecter petit à petit les normes internationales
aéronautiques en vigueur se voient contraintes de procéder à la
fermeture des Agences et à la suspension des vols desservant
actuellement l’Île d’Anjouan et ce, jusqu’à ce qu’une enquête digne de
ce nom soit diligentée et menée à terme scrupuleusement.
Toujours dans cette logique, les licences des pilotes officiant sur
les aéronefs concernés par ces mesures ne peuvent qu’être suspendus
pour les besoins de l’enquête qui portera aussi comme il se doit sur
les assurances contractées.
D’autre part, eu égard aux dégâts causés par le LET 410 accidenté, la
Direction de l’aéroport de Ouani se réserve le droit de se porter
partie civile contre la Compagnie Comores Aviation. Il conviendrait
aussi de prévoir un contrôle administratif et technique qui portera
sur les équipements des aéronefs en service aux îles.
Et c’est ainsi que pour raison d’état, les Autorités de l’Île Autonome
d’Anjouan ont pris la décision de fermer l’aéroport de Ouani, au
besoin réquisitionné pour servir de base stratégique aux forces
anjouanaises, pour être en mesure de se concentrer leurs efforts sur
le port de Mutsamudu, privilégiant ainsi la desserte maritime afin de
pouvoir assumer pleinement leur rôle de garant de la sûreté et de la
sécurité des hommes et des biens.
Et pour toutes fins utiles, les Autorités de l’Île Autonome d’Anjouan
demandent aux navires à passagers touchant le port de Mutsamudu
d’appliquer le niveau ISPS n° 3 à bord de leurs navires et de prévoir
ainsi un ralentissement dans leurs procédures d’embarquement et de
débarquement des passagers afin de permettre aux autorités compétentes
d’assurer les contrôles qui s’imposent. Les Armateurs concernés
doivent fournir dans un délai d’une semaine à compter de la date de
signature de la présente note les Certificats ISPS des navires ainsi
que l’organigramme et diplômes des personnes en charge du suivi et du
respect de cette norme à savoir :
· S.S.O des Commandants ( Ship Security Officer)
· C.S.O de la Compagnie (Officier Sécurité Compagnie)
A défaut, des mesures restrictives seront prises à l’encontre des
contrevenants.
En conséquence, eu égard aux disfonctionnements, au non-respect des
procédures et des normes requises en aéronautiques, les Autorités de
l’Île Autonome d’Anjouan, préférant plutôt prévenir que guérir, ont
décidé la fermeture de l’aéroport de Ouani jusqu’à nouvel ordre.
Vous souhaitant bonne réception, nous vous prions de croire en
l’assurance de nos sentiments distingués.
Mutsamudu, le 21 Novembre 2007
LE MINISTRE DES TRANSPORTS LE MINISTRE DE L’INTERIEUR
MOUTOUROIFI HASSANE DJAANFAR SALIM ALLAOUI
Ampliation :
- Ministère Transport Union des Comores
- Ministère Transports Ngazidja et Moili
- Capitaineries de la Zone
- Aéroports principaux et secondaires
- Agences de Voyage (maritimes et aériennes)
- Comores Aviation et Air Services
- Archives |
Date of accident:09 avril 2007
Airline:Heli Mayotte
Aircraft:Clipper R44
Location:Anjouan, Comoros Islands
Registration:---
Previous Registrations:---
Flight Number:---
Fatalities:0
Year
of Delivery:---
Airplane damage:---
Phase:---
Nature:Passenger
Departure airport:Dzaoudzi Airport
 
Trois Français se posent en urgence en zone de combats ( source RFI )
Trois Français se posent en urgence en zone de combats
Un hélicoptère français a dû atterrir d'urgence la nuit dernière sur l'île
d'Anjouan, dans l'océan Indien. L'appareil repose maintenant dans le lagon
de Sima. Il y avait trois personnes à bord, aucun n'est blessé mais cet
incident intervient dans une période très sensible aux Comores.
L'ambassadeur de France aux Comores, Christian Job, cité par l'AFP, précise
que l'appareil effectuait des surveillances maritimes entre Mayotte et les
Comores.
Nous sommes français, nous avons eu une panne d'hélicoptère », a déclaré
l'un des trois passagers de l'appareil. Il a juste eu le temps d'ajouter
qu'il travaillait pour une société privée pour le compte de l'aéronavale
avant d'être rappelé au silence par les gendarmes qui l'interrogeaient au
quartier général de Mutsamudu, la capitale d'Anjouan.
Ils n'étaient pas menottés. Aucun des trois ne présentait de signe de
blessure.
Ils devaient rencontrer le vice-consul de France à Anjouan ce mercredi. Leur
hélicoptère repose dans le lagon de Sima, à 300 mètres des côtes à l'ouest
de l'île, juste en face de Mohéli, l'île où sont basées plusieurs sections
de l'armée comorienne.
Sur place, les gendarmes d'Anjouan, armés de kalachnikovs, ont remonté des
morceaux de l'épave. Ils ont refusé de nous montrer le carnet de route de
l'hélicoptère. Mais selon les autorités anjouanaises, il s'agit d'un
hélicoptère civil appartenant à un Français qui est le PDG de la compagnie
aérienne Comores-Aviation. Il loue souvent cet hélicoptère à des civils.
Une enquête est en cours. Cet accident intervient après trois incursions
menées sur l'île par les soldats des forces comoriennes qui espèrent déloger
Mohamed Bacar de l'île d'Anjouan.
source radio française international ( R F I )
MAYOTTE : Un accident d'hélicoptère qui laisse perplexe
La Direction générale de l'aviation civile a demandé l'ouverture d'une
enquête technique
Alors que l'Union des Comores a engagé plusieurs opérations militaire contre
l'île autonome d'Anjouan cette semaine, l'unique hélicoptère privé de
Mayotte appartenant à la société Héli-Mayotte s'est écrasé à Sima dans
l'ouest anjouanais ce mercredi. L'équipage se composait de trois hommes : le
pilote et deux policiers aux frontières. Ce survol d'une terre étrangère et
souveraine n'avait pas reçu l'aval de l'Union des Comores d'après le
vice-président Dossar. Ce dernier a envoyé un communiqué des plus
circonspects lourds de sous-entendus.
La préfecture dans un ultime communiqué tente de calmer le jeu et revient
sur cet accident. Chacun se fera sa propre opinion. Nous le diffusons dans
son intégralité.
"Ce matin, 19 mars 2008 à 0H40 locale, dans le cadre d'une opération de
surveillance et de lutte contre l'immigration clandestine et alors qu'il se
trouvait dans l'ouest de Mayotte, un hélicoptère affrété par la préfecture
de Mayotte a signalé au poste de commandement de l'action de l'Etat en Mer
un problème de carburant. A bord de cet hélicoptère, de type ROBINSON R44
CLIPPER appartenant à la société HELI-MAYOTTE, se trouvaient le pilote et un
mécanicien, tous deux employés par la société de transport, ainsi qu'un
gendarme de la brigade nautique. Cet hélicoptère, qui avait été engagé en
mission à 23 H 05 pour une durée de 1H30, avait plus deux heures d'autonomie
en carburant.
Pour des raisons, alors indéterminées, ce dernier fait état d'une
problématique carburant à l'opérateur avant de rompre le contact. Dès lors,
et après des tentatives vaines en vue de joindre à nouveau l'aéronef,
l'alerte a été donnée et le PC SECMAR a mis en œuvre des moyens de recherche
à partir de la dernière position estimée. Une cellule de crise s'est
immédiatement constituée rassemblant les services de l'Etat en charge de la
gestion de crise Les moyens aériens et maritimes locaux et dépendant de la
zone de défense Réunion ont été mobilisés. Ces derniers ont patrouillé dans
l'ensemble de la zone supposée de survol et a intégré les paramètres
météorologiques et de courants comme les scénarii d'atterrissage ou d'amerrissage.
Enfin, deux moyens de réception ont été mis en œuvre afin d'essayer de
détecter les émissions de la balise de détresse. Parallèlement, des demandes
auprès des fournisseurs de téléphone portables ont été adressées, afin de
pouvoir connaître le dernier lieu de connexion.
Dés l'annonce de la disparition de l'hélicoptère, l'ambassade de France a
prévenu les autorités de l'Union des Comores des recherches entreprises dans
la zone. A 9H40, le propriétaire de l'appareil, après des contacts avec les
autorités locales anjouanaises, a signalé que les trois passagers étaient
sains et saufs et se trouvaient à Sima, localité située à l'Ouest de l'Ile
d'Anjouan. Dès lors, la société Comores aviation s'est rendue sur place pour
prendre en charge le mécanicien et le gendarme qui ont été rapatriés à
Mayotte en début d'après midi. Le pilote a reporté son retour d'une journée
afin de pouvoir récupérer des affaires laissées dans l'épave de
l'hélicoptère. Ces derniers, sains et saufs ont permis d'ores et déjà
d'éclairer un certain nombre d'éléments.
En effet, à ce stade, il apparaît que suite à un problème de navigation
l'hélicoptère s'est écarté de sa zone de mission. Sans en être conscient,
alors qu'il pensait longer les côtes de Mayotte, l'hélicoptère volait le
long des côtes anjouanaises. L'hélicoptère, alors qu'il était proche du
rivage et à cours de carburant s'abîme en mer à environ 800 mètres de la
côte de Sima. Les trois personnes embarquées ont pu rejoindre la rive à la
nage et ont été prises en charge par les habitants puis le maire du village
de Sima. La gendarmerie anjouanaise s'est rendue sur site pour la prise en
compte des rescapés et les a ensuite transportés jusqu'à Mutsamudu. Le
consul honoraire de France à Anjouan alerté s'est alors rendu sur place. La
Direction générale de l'aviation civile a demandé l'ouverture d'une enquête
technique pour déterminer les circonstances de cet accident."
Source : Flash info Mayotte du jeudi 20 mars 2008
L'hélicoptère d'Héli Mayotte s'écrase à Anjouan
Une enquête technique de l'aviation civile sera diligentée
Plus de peur que de mal et heureusement, dans la nuit de mardi à
mercredi, lorsque le seul hélicoptère de Mayotte s'est écrasé dans le lagon
sans faire de victimes. Le pilote ainsi que les deux passagers de l'appareil
sont sains et saufs et c'est l'essentiel. Pourtant, cet accident est pour le
moins étonnant. Qu'un aéronef connaisse un problème technique, effectue un
atterrissage d'urgence, ou au pire s'écrase, est tout à fait compréhensible,
mais les circonstances du crash de ce Robinson R 44 de Héli Mayotte sont
toutefois auréolées d'un épais mystère. L'appareil bien connu à Mayotte pour
ses vols d'agréments pour touristes était le seul hélicoptère de l'île et à
ce titre était également fréquemment loué par la préfecture pour des
missions de lutte contre d'immigration clandestine. C'est d'ailleurs une
telle mission qui s'est déroulée mardi soir, lorsque l'appareil à décollé de
Dzaoudzi à 23 h05 par une nuit de pleine lune pour une mission de
surveillance « de routine ». Etrangement se trouvaient à bord outre le
pilote, le mécanicien et un gendarme de la brigade nautique. Si la présence
du gendarme était tout à fait normale pour une telle mission (pour constater
les éventuelles infractions), celle du mécano n'était sans doute pas
indispensable, d'autant que l'appareil venait de sortir de révision il y a
une semaine. Quoi qu'il en soit, ce type d'engin ne peut évoluer de nuit
sans autorisation spéciale car n'étant pas équipé pour le vol IFR
(Instrument Flying Rules) il ne peut théoriquement que voler de jour.
Admettons qu'une dérogation lui ait été accordée et, prenant en
considération qu'il faisait pleine lune, le problème de visibilité ne se
posait pas de manière cruciale. Toutefois, par mesure de précaution, le vol
s'est déroulé à l'aide de lunettes de vision nocturne. L'appareil a donc
pris l'air pour sa mission et s'est enfoncé dans la nuit. A 0h40 selon le
communiqué de la préfecture, le pilote a envoyé un message radio signalant
un problème, puis plus rien. Immédiatement, la préfecture a activé une
cellule de crise et dépêché sur zone des moyens nautiques. A 4h10 du matin,
toujours selon le communiqué de la préfecture, le Cross Réunion a pris en
charge les opérations de secours. Dès le lever du soleil, un Transall C 160
a décollé de la Réunion tandis que de Dzaoudzi décollaient un gyrocoptère de
Mayotte ULM ainsi que le Cessna 172 de l'aéro club. Sur mer, le dispositif
était tout aussi impressionnant et à 9h40, une information indiquant que
l'hélicoptère et ses occupants sains et saufs étaient retrouvés à Anjouan,
arrivait à la préfecture. Soulagement général.
Clipper....down
Mais que faisait donc le Clipper R 44 à Anjouan ? Voilà la question qui
s'est immédiatement posée. La réponse est arrivée rapidement de la
préfecture : Le pilote, victime d'un problème de GPS s'est perdu. Certes
cela peut arriver, mais l'on ne peut s'interroger sur ce point lorsque l'on
sait que mardi soir la lune éclairait parfaitement Mayotte l'océan et qu'on
y voit relativement bien. Si en plus on chausse des lunettes de vision
nocturne, même sans GPS on peut distinguer Mayotte ou Anjouan. Tous les
pilotes professionnels (à Mayotte comme en métropole) interrogés hier sur ce
point nous ont répondu la même chose. Pas question de mettre en doute les
capacités professionnelles du pilote de l'hélico loin de là, puisque nous
avons recueilli à son sujet un wagon d'éloges. Il n'en demeure pas moins que
le communiqué de la préfecture fait état d'un problème d'alimentation en
carburant qui s'est terminé par un crash, heureusement sans gravité pour
tout le monde, sauf pour l'hélico qui est détruit. Les trois passagers de
l'appareil se trouvaient à 800m de la côte, près de Sima, soit dans le
nord-ouest d'Anjouan. « Il y a eu un problème et l'hélico est tombé, mais il
n'y a pas eu de coups de feu ou de bruit suspects sur la cellule » selon les
déclarations du mécanicien se trouvant à bord et qui a pu avec le gendarme
regagner hier Mayotte par le vol Comores Aviation également propriétaire de
l'hélicoptère. Le pilote, lui, a préféré rester à Anjouan pour surveiller
l'épave. Il reviendra dans la journée d'aujourd'hui. Selon le communiqué de
la préfecture, une enquête technique de l'aviation civile sera diligentée.
Zones d'ombre
Il est cependant étonnant de constater que la balise de détresse permettant
de repérer de suite l'aéronef n'ait pas été déclenchée, ce qui aurait permis
au centre de Toulouse de détecter au mètre près, la position de l'épave de
l'appareil.
On peut s'interroger ensuite sur la facilité avec laquelle les passagers de
l'appareil ont pu rentrer à Mayotte par vol régulier hier en début d'après
midi, alors que Mohamed Bacar sait que la France manifeste sa solidarité
vis-à-vis de la position du président Sambi en lui offrant un soutien
logistique. Cet accident qui heureusement n'a pas fait de victime est tout
de même entouré d'un nuage de mystère, qui sera sans doute très difficile,
voire impossible à percer.
Denis Herrmann
Source : Les nouvelles de Mayotte n° 816 du jeudi 20 mars 2008
Un Robinson d'Héli Mayotte disparaît mystérieusement
On le croyait perdu en mer avec à son bord un pilote, un mécanicien et
un gendarme. Le Robinson d'Héli-Mayotte parti de Pamandzi a été retrouvé
neuf heures après un ultime contact radio à Sima au nord-ouest d'Anjouan. Si
les trois occupants sont indemnes, l'appareil est fortement endommagé et
l'accident embarrasse les autorités françaises.
Aéroport de Pamandzi, Mayotte, mercredi soir 23h05 (heure de Mayotte). En
dépit de l'heure tardive, le Robinson R44 Clipper de Héli-Mayotte, s'apprête
à décoller. En dépit de l'enjeu, la lutte contre l'immigration clandestine
dans l'île aux Parfums s'apparente par certains des moyens mis en œuvre à du
bricolage. Ainsi la préfecture de Mayotte est obligée d'affréter un
hélicoptère privé pour repérer les Kwassa Kwassa des clandestins partis
d'Anjouan. Le R44 Clipper n'a rien à voir avec une Alouette III ni à
fortiori avec l'EC145 toute nouvelle monture des gendarmes de la Réunion.
C'est une machine légère équipée d'une seule turbine pouvant emporter quatre
personnes avec une autonomie maximum de 740 km à 209 km/h. L'appareil d'Héli-Mayotte
est équipé de flotteurs. Ce soir-là montent à bord du R44, un pilote, un
mécanicien et un gendarme de la brigade nautique. Les conditions
météorologiques sont excellentes et la pleine lune brille dans le ciel. Pour
les trois hommes c'est une mission de routine qui ne doit pas dépasser 2h15,
temps de vol inscrit dans le plan de vol. A 0h40 (heure de Mayotte), le
pilote lance par radio un message à peine audible capté par le PC Action de
l'Etat en mer qui coordonne comme à l'accoutumée les opérations de lutte
contre l'immigration clandestine. Il fait état de problèmes radio, évoque un
souci côté carburant. Et puis c'est le silence. Le Robinson est équipé d'une
balise de détresse mais aucun signal n'est capté. C'est ici que commencent
les interrogations. Alors que la préfecture de Mayotte est immédiatement
informée, le CROSS de la Réunion n'est alerté qu'à 4h10 (heure de Mayotte).
Dans la nuit, seuls des moyens maritimes de recherches sont mis en œuvre.
Des vedettes de la gendarmerie, des douanes, de la police de l'air et des
frontières, de la gendarmerie maritime, la Rieuse de la Marine nationale et
un bateau de pêche ratissent la zone. Un Transall ne décolle de la Réunion
qu'à 6h30 locale alors qu'il aurait su se pré positionner dans la nuit pour
participer aux recherches dès le lever du jour. En attendant son arrivée,
seul un Cessna 172 monomoteur d'aéro-club et un ULM entament des recherches
aériennes. Aucune trace du Robinson R44 Clipper et de ses trois occupants. À
9h30, la préfecture de Mayotte est informée que l'hélicoptère a été retrouvé
à Sima, au nord-ouest de l'île d'Anjouan.
confusion
Que s'est-il passé entre 0h40 et 9h30 ? Pourquoi le pilote n'a-t-il pas
activé sa balise de détresse ou pourquoi celle-ci ne s'est pas déclenchée
automatiquement ce qui aurait permis une localisation de l'appareil ?
Comment le Robinson s'est-il retrouvé aussi loin de Mayotte ? Pour ajouter
encore à la confusion on apprend dans un premier temps que la machine est
intacte et que les trois occupants sont indemnes. Fort heureusement si la
dernière partie de l'information est exacte, le reste est faux. Le Robinson
s'est abîmé dans le lagon à quelques encablures de la côte. Il est très
sérieusement endommagé. Le pilote, le mécanicien et le gendarme ont regagné
Sima à la nage après s'être extraits de l'épave qui s'est semble-t-il
retournée. Si le pilote reste sur place pour surveiller la carcasse, le
mécanicien et le gendarme sont rapatriés à Mayotte par Comores Aviation. Le
gérant de cette compagnie est également le propriétaire d'Héli-Mayotte (voir
encadré). De retour à Pamandzi, les deux rescapés sont interrogés par les
gendarmes. Ils indiquent que le Robinson a violemment percuté la mer sans
préciser les raisons qui ont conduit à l'amerrissage forcé. En revanche
c'est un dysfonctionnement du GPS qui aurait conduit 'hélicoptère aussi loin
de Mayotte. Cela n'explique toujours pas les raisons pour lesquelles les
occupants du Robinson ont autant tardé à donner signe de vie. Il s'est
écoulé près de neuf heures entre la perte du contact radio et le signalement
du lieu de l'accident alors que l'autonomie du Robinson ne dépasse pas trois
heures. De l'aveu même du mécanicien et du gendarme, ils ont été pris en
charge avec le pilote presque immédiatement après avoir touché la plage par
les gendarmes de Sima. La situation confuse qui règne actuellement à Anjouan
ne suffit pas à tout expliquer
Alain Dupuis
Des liens avec Comores Aviation
Héli-Mayotte et Comores Aviation ont un seul et même patron. Lors d'un
appel d'offres il y a deux ans, la compagnie d'hélicoptères avait dû laisser
la place à une compagnie métropolitaine, Périgord Aviation, qui avait mis un
bimoteur à la disposition de Mayotte pour le transport de touristes mais
surtout pour la surveillance des côtes mahoraises afin de traquer les
kwassa-kwassa. L'appareil a été saboté et des pressions ont mis fin à
l'expérience de Périgord Aviation. Un nouvel appel d'offres, cette fois-ci
de gré à gré a permis de remettre en selle Héli-Mayotte /Comores Aviation.
Selon un pilote anjouanais en poste à Mayotte, depuis un an l'hélicoptère
outrepasse ses droits en volant la nuit alors qu'il n'a qu'une licence
restreinte. Ses vols sont gérés en direct par la préfecture. Ces va-et-vient
illicites, sans respect des procédures, sont bien connus de l'aviation
civile à Mayotte. Un pilote d'Héli-Mayotte a démissionné il y a un mois en
entraînant la compagnie aux prud'hommes en raison de l'absence de sécurité.
Comores Aviation a eu, l'an dernier, un appareil abîmé sur la piste
d'Anjouan, avec à bord treize touristes qui se sont portés parties civiles.
L'ambassadeur de France aux Comores ouvre le parapluie
L'accident du Robinson d'Héli-Mayotte à Anjouan embarrasse les autorités
françaises. L'ambassadeur de France aux Comores, Christian Job, a confirmé
mercredi à l'AFP à Moroni qu'un “hélicoptère civil léger de surveillance a
été obligé de se poser en catastrophe à Sima”, précisant que l'appareil
effectuait “des surveillances maritimes entre Mayotte et les Comores en
cette période sensible”. Cet atterrissage “ne doit pas être lié à une
quelconque opération militaire ou une exfiltration de Mohamed Bacar”,
l'homme fort d'Anjouan, a poursuivi l'ambassadeur, selon qui il ne faut pas
y voir “une quelconque malice de la France”. L'Union africaine (UA) a décidé
de soutenir militairement une opération du gouvernement de l'Union des
Comores pour démettre le colonel Mohamed Bacar, président de l'île d'Anjouan
depuis mars 2002, mais dont la réélection en juillet 2007 n'est reconnue ni
par elle-même ni par l'Union des Comores. La France avait fait part fin
février de sa “disponibilité” pour transporter les troupes de l'UA engagées
dans cette opération et a transporté le week-end dernier à Moroni 346
soldats tanzaniens. L'Union des Comores est secouée depuis des années par
des conflits de compétence entre les trois îles (Grande-Comore, Anjouan,
Mohéli), dotées chacune de ses propres institutions, et l'État fédéral.
Anjouan avait fait sécession en 1997, avant de rentrer dans le giron des
Comores fin 2001
Source : CLICANOO.COM
Accident Vol 626 Yemenia
Le vol 626 Yemenia était le vol régulier entre l'aéroport international El
Rahaba de Sanaa (Yémen) et l'aéroport international Prince Said Ibrahim de
Moroni (Comores), dont l'appareil, mis en location par ILFC1, s'est abîmé
dans l'océan Indien le 30 juin 2009, à 8 milles (environ 15 km) de
Mitsamiouli, près de Djomani, Grande Comore.
L’Airbus A310-300 avait à son bord 142 passagers et 11 membres d'équipage.
Les passagers étaient en provenance notamment de Roissy et de Marseille;
parmi eux, de nombreuses familles comoriennes rentrant au pays pour les
vacances.
Grâce à l’efficacité des secours, une embarcation comorienne a récupéré une
survivante âgée de 12 ans.
Plusieurs corps ont été repérés au large de l’île de Mafia (Tanzanie), au
sud de Dar-Es-Salam, ainsi que des pièces provenant de l’avion.
Plusieurs associations de victimes se sont crées suite à cette catastrophe,
à Paris, Marseille et aux Comores

Source : France info :
www.france-info.com/monde-afrique-2009-06-30-catastrophe-aerienne-aux-comores-un-avion-poubelle-312777-14-18.html

Source : mayotte.la1ere.fr
Chronologie du crash sur France 24 :
www.france24.com/fr/20090630-carlingue-a310-airbus-yemenia-airways-corps-reperee-large-comores-ocean-indien-francais-crash
Une seule survivante : Elle s’appelle
Bahia Bakari. Elle a 14
ans et c’est une miraculée. Après avoir passé plus de dix heures dans l’eau,
l’adolescente a été retrouvée par les secours sur les lieux de la
catastrophe de l’airbus A-310, au large des Comores. Et elle est saine et
sauve. Seule rescapée du crash.
Son témoignage :
www.lematin.ch/actu/monde/baya-bakari-papa-tombes-eau-139213
Un livre raconte son histoire : « Moi Bahia, la miraculée »
http://recherche.fnac.com/ia831571/Bahia-Bakari

Pour suivre l’évolution de ce dossier,
visiter la page de Wikipedia qui y est consacrée :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vol_626_Yemenia
|